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Histoire des arts dans l’académie de Lyon
L’enseignement de l’histoire des arts dans les établissements de l’académie de Lyon

L’enseignement de l’histoire des arts dans les établissements de l’académie de Lyon : de l’épreuve au D.N.B. aux options proposées au Lycée.

Baselitz, repères biographiques et citations...
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« Mon travail n’est pas concevable sans l’histoire, sans le passé, je refuse le divertissement. Je ne veux pas créer une surprise en produisant un beau chant. »

(in Baselitz, Charabia et basta, entretiens avec Eric Darragon, L’Arche, 1996).

BASELITZ

Repères biographiques :

1938 Naissance de Hans-Georg Kern à Deutschbaselitz (un petit village de Saxe).
Il prendra le nom de son village natal en 1961.

1956 Etudes à l’école des beaux arts de Berlin Est.
(après le réalisme figuratif, il découvre l’abstraction. Il sera renvoyé de l’école
pour « immaturité sociale et politique » en 1958).

1966
Quitte Berlin après plusieurs voyages et expositions.

1969 Premier tableau au motif inversé, « La forêt à l’envers ».

1980 Début de sa notoriété internationale.

1983 Nommé professeur à l’école des beaux arts de Berlin.
Il y travaille de 83 à 88, puis de 1992 à 2003.

Vit et travaille en Bavière près de Munich.

Citations en lien avec son travail :

« Mon travail n’est pas concevable sans l’histoire, sans le passé, je refuse le divertissement. Je ne veux pas créer une surprise en produisant un beau chant. »
(in Baselitz, Charabia et basta, entretiens avec Eric Darragon, L’Arche, 1996).

« J’ai certes survécu à la guerre, mais dans un état d’esprit tout à fait misérable. Une saleté insensée s’est abattue sur ma génération. Nous qui n’étions alors que des enfants avons donc eu de gros problèmes et nous les avons encore aujourd’hui. Nous n’étions pas responsables, nous étions seulement consternés. On vit avec ces histoires. On ne peut pas les refouler. »
(in Entretiens avec Thomas Wagner, Derneburg, printemps 2006).

« Le retournement est le meilleur moyen de vider ce que l’on peint de son contenu. Il n’existe aucune dimension littéraire possible dans cette méthode. Le fait de renverser le motif me prouva que la réalité est l’image. Ainsi j’ai pu me tourner vers la peinture en soi. »

« Je suis brutal, naïf et gothique ».

« Ca ne m’intéresse pas d’utiliser la finesse culturelle haut placée de la sculpture européenne, pour en faire du « mieux » ; c’est une situation qui me révolte et je commence, lorsque je fais mes pièces, à formuler les choses comme si j’étais le premier, le seul, comme s’il n’y avait pas tous ces exemples ; tout en sachant qu’il y a des milliers d’exemples contre moi. »

Documents
Liste des peintres allemands par courants 2 Mo / PDF

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