Avant les Grandes Découvertes
Bibliographie
Série « L’image du Noir dans l’art occidental », commencée en 1960, partiellement éditée en français (t. I : Des pharaons à la chute de l’Empire romain, sous la dir. de Ladislas Burgner ; t. II : Des premiers siècles chrétiens aux Grandes Découvertes, sous la dir. de Jean Devisse) et continuée en anglais sous le titre The Image of the Black in Western Art, sous les auspices de la De Menil Foundation. Le dernier volume, sur le XXè siècle, est à paraître en 2014.
Pakistan, terre de rencontre, 1er-VIe siècle : les arts du Gandhâra ,
catalogue de l’exposition,
Paris, Musée Guimet / RMN Éditions, 2010.
Besnardeau Wilfrid, Représentations littéraires de l’étranger au XIIe siècle : des chansons de geste aux premières mises en roman,
Paris, Champion, 2007.
Il existe sur le web un compte-rendu de cette thèse :
Lepage Yvan G., « Un Moyen Âge xénophobe ? », @nalyses, vol. 3, 2008.
Polo Marco,
Le Livre des merveilles du monde,
trad. de Jean-François Kosta-Théfaine,
Paris, Librio, 2005.
Polo Marco,
Le Livre des merveilles,
ms 2810 de la Bibliothèque de France, vol. I et vol. II, avec une étude par Marie-Thérèse Gousset et François Avril, Lucerne, Éditions Facsimile, 1996.
Baltrusaitis Jurgis,
Le Moyen Âge fantastique : antiquités et exotismes dans l’art gothique,
Paris, Flammarion, 2008.
Sitographie
Le site des expositions virtuelles de la Bibliothèque nationale de France propose, parmi les « livres à feuilleter », l’exemplaire du Livre des merveilles commandé par le duc de Bourgogne. Chaque page est assortie de son commentaire audio (narration).
http://expositions.bnf.fr, rubrique « Livres à feuilleter ».
Un exemplaire de la médaille de Jean VIII Paléologue par Pisanello est conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon. Il est consultable sur le site du musée.
Pour un commentaire plus complet de cette œuvre, lire Juren Vladimir, « À propos de la médaille de Jean VIII Paléologue par Pisanello », Revue numismatique, 1973, vol. 6, n° 15, p. 219-225, consultable sur le site Persée.
Le tissu de soie avec la chasse de Bahrâm Gûr conservé à Saint-Calais est analysé en détail et rapproché d’autres tissus d’Orient sur le site Qantara, patrimoine méditerranéen.
Sur ce même site, il est possible de consulter une présentation vidéo très pédagogique démontrant les interférences entre tissus orientaux et motifs peints ou sculptés dans l’art gothique.
Le site propose également une analyse du Griffon de Pise.
Sur le bestiaire médiéval et ses liens avec l’Orient, voir Bardiès-Fronty Isabelle et Descatoire Christine, « Un bestiaire en tissu », Un mois/Une œuvre, musée national du Moyen Âge, décembre 2009 (le texte est en partie le même que celui du site Qantara), consultable en ligne.
L’impossible découverte de l’autre
Bibliographie
Sur les cabinets de curiosité, comme premier mode d’appréhension, hétéroclite, de l’ailleurs, voir, en particulier,
Mauriès Patrick,
Cabinets de curiosité,
Paris, Gallimard, 2002.
Sur la cartographie comme connaissance mais aussi suggestion de l’ailleurs, lire, parmi nombre d’ouvrages possibles,
Black Jeremy,
Regards sur le monde : une histoire des cartes,
Paris, Hachette, 2004.
Sur la cartographie dans la peinture hollandaise :
Svetlana Alpers,
L’Art de dépeindre : la peinture hollandaise au XVIIe siècle,
Paris, Gallimard, 1990.
Daniel Arasse,
L’Ambition de Vermeer,
Paris, Adam Biro,
1993.
Bassani Ezio (dir.),
Ivoires d’Afrique ,
catalogue de l’exposition,
Paris, Actes Sud / Musée du quai Branly, 2008.
Sur le goût chinois,
Dawn Jacobson,
Chinoiseries,
Paris, Phaidon, 1993.
Wolversperges Thibaut,
Le Meuble français en laque au XVIIIe siècle,
Paris,
Les Éditions de l’amateur, 2000.
Sitographie
Le musée du quai Branly propose un module pédagogique sur les explorateurs :
La France, et non seulement les Provinces-Unies, a possédé ses Compagnies de marchands : en fait la ou les (il y en eut trois successivement) Compagnies des Indes orientales, créées à l’initiative de la monarchie. Lorient fut leur port d’attache. Le musée de la ville possède ainsi des collections extrêmement importantes concernant l’histoire des Compagnies (non seulement néerlandaises, mais d’abord portugaises, anglaises et donc françaises) et sur les commerces avec l’Inde et l’Asie en général.
On trouve dans Mappemonde , revue de l’université d’Avignon et des pays du Vaucluse, un court et bel article de Jean Martinon,
« Vermeer et les cartes géographiques ».
Pour la Pagode de Chanteloup , consulter les photographies et la vidéo pédagogique sur le site :
Sur Boucher et les cartons de Besançon (chinoiseries), on peut regarder et faire regarder la vidéo proposée par le site
Chen Zeng-Hou (université Sun Yat-sen) est signataire d’un article très informé sur Victor Hugo et la Chine.
Le site du musée de Rennes propose une vidéo pédagogique assortie d’un jeu, utile pour ce qui regarde les chambres de merveilles, ou cabinets de curiosité, et en particulier pour la collection de Robien.
« Jouer à la chambre des merveilles »
Page dédiée au cabinet des curiosités de Robien sur le site du :
Muséum d’histoire naturelle de Rennes
Sur les « plumasseries » et autres objets produits en Amérique centrale avec une iconographie chrétienne durant la période coloniale, voir le savant article de Danièle Dehouve :
« Le Christ et le plumassier en Nouvelle-Espagne au XVIe siècle »,
in Musset Alain et Calvo Thomas (dir.), Des Indes occidentales à l’Amérique latine : à Jean-Pierre Berthe, t. II, Paris, ENS Éditions, 1997, p. 322-334.
Télécharger sur le site de l’auteure.
Sur les ivoires afro-portugais, voir le site de l’exposition
Sur la porcelaine de Meissen, on recommande le court film (sans paroles) réalisé en 2010 pour les 300 ans de la manufacture sur le site
Sur le même sujet, bref et plus consistant (en anglais), consulter le dossier, formé de plusieurs rubriques, réalisé à l’occasion d’une exposition sur la porcelaine de Meissen à la Frick Collection de New York en 2012.
Rien ne demeure de l’architecture du Trianon de porcelaine de Versailles. Une petite table secrétaire, conservée au musée Getty à Malibu, donne cependant l’idée de la préciosité du décor de cet ensemble. On trouve une image de ce meuble et un commentaire (en anglais) sur le site du musée :
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L’âge du colonialisme : méprises et déconvenues
Bibliographie
L’orientalisme a fait l’objet de nombreuses expositions ces dernières années. Chacune est accompagnée d’un catalogue utile :
Guégan Stéphane (dir.),
De Delacroix à Renoir, l’Algérie des peintres,
Paris, Hazan / lnstitut du monde arabe, 2003
Diederen Roger (dir.),
L’Orientalisme en Europe : de Delacroix à Matisse,
Paris / Marseille, RMN éditions / Ville de Marseille, 2011
Labrusse Rémi (dir.),
Islamophilies : l’Europe moderne et les arts de l’islam,
Lyon/Paris, Musée des Beaux-Arts de Lyon / Somogy, 2011.
Sur le même sujet, on peut lire avec profit les livres, nombreux et toujours précieux, de Christine Peltre :
Christine Peltre
L’Atelier du voyage : les peintres en Orient au XIXe siècle
Paris, Le Promeneur, 1995
Christine Peltre
Les Orientalistes
Paris, Hazan, 2003
Christine Peltre
Les Arts de l’Islam : itinéraire d’une redécouverte
Paris, Gallimard, 2006
Christine Peltre
Dictionnaire culturel de l’orientalisme
Paris, Hazan, 2008
On veille à introduire les élèves au sujet essentiel que sont les « zoos humains » en leur demandant de ne pas oublier que, dans le contexte de l’option « arts » du baccalauréat, le point de vue attendu est double. C’est l’étude, critique, de la place des humains dans l’histoire des expositions ; et celle, critique également, de la représentation de « l’autre » dans les images en général (publicité, affiches ...) mais aussi, et principalement, dans la peinture et la sculpture. Deux ouvrages, au sein d’une bibliographie qui s’accroît chaque année, peuvent être recommandés :
Bancel Nicolas, Blanchard Pascal, Boëtsch Gilles et al.,
Zoos Humains : au temps des exhibitions humaines,
Paris, La Découverte, 2004
Exhibitions : l’invention du sauvage, catalogue de l’exposition,
présentation de Lilian Thuram,
Paris / Arles, Musée du quai Branly / Actes Sud, 2011.
Un numéro spécial de la revue Textes et documents pour la classe est consacré à l’exposition :
n° 1023, novembre 2011.
Le catalogue d’une exposition organisée au musée de la Vie romantique donne un bel aperçu des rapports entre peintres et hommes de lettres fascinés par l’Orient :
Pierre Loti : fantômes d’Orient,
Paris, Paris-Musées, 2006.
Sur la sculpture anthropologique, notamment polychrome, voir :
Charles Cordier : l’autre et l’ailleurs,
catalogue collectif de l’exposition du musée d’Orsay,
Paris, Éditions de la Martinière, 2004.
Sitographie
Sur l’orientalisme, de nouveau, les ressources sont nombreuses. Nous en retenons quatre :
• Les services de la documentation pédagogique du musée d’Orsay proposent une introduction destinée aux activités en classe :
• Le musée de Lyon a élaboré, à l’occasion de l’exposition « Le génie de l’Orient », une utile et brève introduction, sous la forme d’une séquence vidéo.
• Le catalogue en ligne des musées de France, dénommé « Joconde », a imaginé une entrée sous la forme d’un dictionnaire biographique par artiste (avec mention des dates et lieux de séjours éventuels) sur l’Algérie des peintres :
• Enfin, on trouve de belles analyses de plusieurs des œuvres citées dans ce chapitre sur le site, précieux, de L’Histoire par l’image, de la RMN :
Pour les liens entre voyage orientaliste et photographie, consulter par exemple, à propos de Maxime Du Camp, la bibliothèque numérique Gallica, créée par la Bibliothèque nationale de France.
Sur les expositions universelles et coloniales, voir de nouveau le site :
À propos des « zoos humains », de nouveau les ressources internet sont nombreuses. L’étude la plus utile est peut-être celle de trois universitaires : Nicolas Bancel, Pascale Blanchard et Sandrine Lemaire, « Des exhibitions racistes qui fascinaient les Européens. Ces zoos humains de la République coloniale », 2000.
On trouve sur le Net des vidéos de présentation de l’exposition « Exhibitions », dont certaines où le commissaire, l’ancien footballeur Lilian Thuram, présente lui-même ce dont il est question. Le parcours de l’exposition est par ailleurs présenté sur le site du musée du quai Branly :
Vers 1900 : la révolution des primitivismes
Bibliographie
Les ouvrages consacrés à Paul Gauguin sont nombreux. Nous conseillons :
Françoise Cachin,
Gauguin
Paris, Flammarion, 1988
Laurence Madeline,
Ultra-sauvage, Gauguin sculpteur
Paris, Adam Biro, 2002
Sur le japonisme, quoique ancien, l’ouvrage le plus utile est :
Siegfried Wichmann,
Japonisme
Paris, Chêne / Hachette, 1982
Pour le primitivisme et son interprétation, les ouvrages de référence sont les suivants :
Einstein Carl, Negerplastik [La Plastique nègre], 1915, traduction française de Liliane Meffre in
Qu’est-ce que la sculpture moderne ?,
catalogue de l’exposition, Paris, Centre Pompidou, 1986, p. 344-353
Goldwater Robert,
Le Primitivisme dans l’art moderne,
Paris, PUF, 1988
Rubin William (dir.),
Le Primitivisme dans l’art du XXe siècle,
Paris, Flammarion, 2000
Dagen Philippe,
Le Peintre, le Poète, le Sauvage : les voies du primitivisme dans l’art français,
Paris, Flammarion, 1998.
Gombrich Ernst,
La Préférence pour le primitif : épisodes d’une histoire du goût et de l’art en Occident,
Paris, Phaidon, 2004.
Sur les liens entre les arts figuratifs et plastiques et la danse au début du XX° siècle, on peut consulter le catalogue de l’exposition présentée au Centre Pompidou :
Danser sa vie. Art et danse de 1900 à nos jours, Paris, Centre Pompidou, 2011.
Sitographie
Le musée d’Orsay conserve un nombre considérable d’œuvres de Gauguin, tant des sculptures que des peintures. Il est intéressant de consulter les commentaires par œuvres proposées.
Sur le japonisme, on peut consulter :
• pour une vue d’ensemble sur l’art des estampes japonaises, le site de la Bibliothèque nationale de France,
« L’estampe japonaise. Images d’un monde éphémère »
• sur Hokusai, la page du musée Guimet créée à l’occasion de l’exposition de 2008 consacrée à cet artiste.
« HOKUSAI. "L’affolé de son art" d’Edmond de Goncourt à Norbert Lagane »
• l’article, déjà ancien mais très complet, d’une lecture un peu aride, d’Yvonne Thirion dans Persée, 1961, vol. 13, n° 13, p. 117-130.
Pour les arts décoratifs, nous conseillons :
• la page du site du musée d’Orsay créée pour l’exposition de 2008 :
« La France regarde le Japon. Le japonisme et les arts de la table »
• la page du musée des Arts de la table de l’abbaye de Belleperche (Tarn-et-Garonne),
• un article de Didier Ryckner, sur le site La tribune de l’art , sur l’exposition consacrée en 2009 par le musée départemental Georges de la Tour à l’influence du japonisme dans l’œuvre d’Émile Gallé.
« Émile Gallé. Nature & Symbolisme. "Influences du Japon" »
Sur le primitivisme, on trouve une analyse des ouvrages cités de Eistein, Goldwater et Rubin, dans :
Quels ailleurs pour les Temps modernes ?
Bibliographie
Sur l’importance du dessin d’enfant, un livre plaisant à lire et remarquable d’intelligence :
Pernoud Emmanuel,
L’Invention du dessin d’enfant en France, à l’aube des avant-gardes,
Paris, Hazan, 2003.
Sur l’art des naïfs et autodidactes :
Denizeau Gérard, photographies de Michel Guillemot,
Palais idéal du Facteur Cheval,
Paris, Nouvelles éditions Scala, 2011
Ehrmann Gilles,
Les Inspirés et leurs demeures, préfacé par André Breton,
Paris, Le Temps, 1962
Le centenaire de l’année 1917 a été célébré par avance à l’occasion d’une exposition au Centre Pompidou Metz.
Ce fut l’occasion de montrer, ou tenter de montrer, le commencement de ce que Jean-Jacques Lebel, artiste, collectionneur et historien, appelle « une concomitance énigmatique » entre l’art « des tranchées » - une forme d’art populaire, ou naïf - et les avancées artistiques les plus extrêmes, comme les ready-mades de Duchamp ; et de réfléchir sur les traumatismes physiques et mentaux des soldats, et leur influence sur l’évolution artistique du XX° siècle.
Garnier Claire et Le Bon Laurent (dir.),
1917,
Metz, Centre Pompidou Metz, 2012
Sur l’art des fous, sur les raisons de se tourner vers lui, la bibliographie historique est la suivante :
Réja Marcel, « L’Art malade. Dessins de fous », La Revue universelle, 1901, p. 913-915 et p. 940-944
Prinzhorn Hans,
Expression de la folie : dessins, peintures, sculptures d’asiles,
Paris, Gallimard, 1984
Morgenthaler Walter, « Adolph Wölfli »,
L’Art brut, n° 2,
Paris, Compagnie de l’Art brut, 1964
Breton André, « L’Art des fous, la clé des champs », consultable dans Le Surréalisme et la peinture in
Œuvres complètes,
Paris, Gallimard, vol. III 1999, p. 884-888
Dubuffet Jean,
Asphyxiante culture,
Paris, Éditions de Minuit, 1968.
La bibliographie du surréalisme est très vaste. Nous conseillons le catalogue de l’exposition du musée national d’Art moderne :
Spies Werner (dir.),
La Révolution surréaliste,
Paris, Centre Pompidou, 2002.
Sur Michaux artiste et l’expérience de la mescaline :
Paquement Alfred,
Henri Michaux,
Paris, Gallimard, 2006.
On peut faire lire aux élèves :
Henri Michaux,
Connaissance par les gouffres
Paris, Gallimard, 1970
Sitographie
• Sur la Maison de porcelaine, à Chartres, voir le reportage consultable sur le site de l’Ina :
• D’autres lieux, nombreux, peuvent être visités avec les élèves, soit physiquement, soit virtuellement, par exemple la Fabuloserie, gigantesque manège construit par Pierre Avezard, à Dicy en Bourgogne.
• À Sète, il est intéressant de montrer aux élèves les expositions du musée international des Arts modestes (MIAM).
• Concernant Augustin Lesage, une vidéo rapide et plaisante permet une initiation.
« Augustin Lesage, le peintre dont les "esprits" tenaient le pinceau »
• Un document écrit, plus long et plus nourri, sur Augustin Lesage est proposé par Xavier Ballieu, guide-conférencier, sur le site du LaM (musée Lille Art Métropole) :
• Les élèves peuvent également consulter sur le site de ce musée la collection d’art brut (l’Aracine). On y découvre les grandes figures de cet art : outre Aloïse Corbaz, Augustin Lesage ou Adolf Wölfli, l’Américain Henry Darger retiendra en particulier l’attention.
Sur le surréalisme, les liens avec Freud et l’écriture automatique, visiter le site, destiné aux enseignants, proposé par le musée national d’Art moderne à l’occasion de l’exposition « La révolution surréaliste », en 2002 - site malheureusement non illustré :
« La révolution surréaliste. Parcours et pistes pédagogiques ».