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Histoire des arts dans l’académie de Lyon
L’enseignement de l’histoire des arts dans les établissements de l’académie de Lyon

L’enseignement de l’histoire des arts dans les établissements de l’académie de Lyon : de l’épreuve au D.N.B. aux options proposées au Lycée.

Questions limitatives en spécialité, session 2016
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Les questions limitatives sont publiées pour une année scolaire. Elles complètent les programmes de l’enseignement de spécialité en classe de terminale.

Arts, ville, politique et société :

L’Art Nouveau

Tour à tour moqué et consacré comme une étape de l’épopée des avant-gardes, l’Art Nouveau – qu’on l’appelle ainsi ou bien, selon les déclinaisons nationales, Modern Style, Modernismo, Jugendstil ou Secession – innove non seulement par son imagination formelle mais aussi par son inventivité technique, le rôle primordial qu’y jouent les arts décoratifs et appliqués, et la réponse qu’il apporte à l’évolution des sensibilités et modes de vie au tournant du XXe siècle : une évolution dont témoignent architecture, littérature, musique, photographie, cinéma naissant et arts de la scène, sans oublier la mode vestimentaire ou la chanson.

Trois axes organiseront une étude qui s’attachera, d’une part, à donner des repères sur les formes que prend ce mouvement artistique à travers l’Europe, avec ses artistes, manufactures et ateliers majeurs, et, d’autre part, à repérer ses avatars dans les objets du quotidien et bâtiments de proximité :

  • centres européens de l’Art Nouveau  : Barcelone, Bruxelles, Glasgow, Nancy, Vienne ;
  • l’Art Nouveau, un art de vivre ;
  • l’Art Nouveau à côté de chez soi.
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Un artiste en son temps :

Michelangelo Buonarroti (1475-1564) dit Michel-Ange.

Sculpteur, peintre, architecte, poète et humaniste.
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Questions et enjeux esthétiques :

L’Ailleurs dans l’art.

Présente dans la création plastique aussi bien qu’en littérature, dans les arts du spectacle, en cinéma ou en musique, la question de l’ailleurs permet par excellence de se livrer à une véritable histoire confluente des arts.
Cet ailleurs peut être, d’évidence, un exotisme, que celui-ci soit un orientalisme, un miroir de l’histoire ou un ressourcement primitiviste.
L’ailleurs peut se dissimuler sous la recherche nostalgique d’une époque révolue, traversant des âges antérieurs et, dès Winckelmann, les reconstruisant idéalement. Ce peut être nostalgie d’une spontanéité que les canons esthétiques enseignés ont fait perdre, et l’artiste se tourne alors vers l’art brut : les œuvres des enfants, l’art asilaire.
Enfin, questionner l’acculturation des arts exotiques incite à l’étude économique de la production et des voies commerciales, autant que les premières conditions d’expositions.
Des préoccupations récentes montrent l’actualité de cette question : une incompréhension relative, que reflètent les débats sur la muséographie ; l’intégration par l’Occident de thèmes et de motifs qui lui sont évidemment étrangers, par exemple dans des architectures spécifiques.
Se profile, finalement, l’éventualité que cet ailleurs disparaisse : soit que les pays émergents imposent leur propre culture, soit plus probablement que triomphent, dans une économie artistique mondialisée, un métissage et une hybridation qui restent à interroger.
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flèche sur web : B.O. n° 1 du 1er janvier 2015